Comment « respecter les animaux à petits pas » et se moquer du monde !

La première cible de toute propagande, les enfants, bien sûr !
Je suis en train de consulter l’ouvrage jeunesse « Respecter les animaux à petits pas » (Actes sud junior, 2013) de la journaliste Florence Pinaud, bcp de grossières erreurs historiques, en particulier le 19ème siècle et son rapport aux animaux.
Sans aller jusqu’à la période industrielle, voici ce qu’écrit Pinaud au paragraphe des abandons:

« Les chiens et chats sont gardés dans des enclos grillagés et sont présentés aux personnes qui viennent les adopter et, s’ils ne trouvent pas une famille d’accueil, ils sont euthanasiés. Seuls les 56 refuges directement gérés par la SPA les gardent jusqu’à ce qu’ils meurent naturellement.« 
??!! Wouaf !

À propos de Michelle Julien

Essayiste, documentariste

Publié le Mai 26, 2014, dans Uncategorized. Bookmarquez ce permalien. 9 Commentaires.

  1. Je ne connais ni le livre ni l’auteure. Je pense qu’il y a beaucoup plus d’animaux euthanasiés qu’on nous le raconte, mais je ne peux rien prouver.
    Tu devrais développer un peu plus le sujet, pour ceux qui imaginent que la vie des animaux à la SPA est un rêve. Dans celle où nous allions en tant que bénévoles, chats et chiens étaient plutôt bien traités. Mieux traités que les bénévoles, puisque cela a conduit à notre départ.
    La Fondation Nicolas Hulot fait la promotion de ce livre :
    http://www.fondation-nicolas-hulot.org/blog/respecter-les-animaux-petits-pas-des-7-ans-de-florence-pinaud-anne-lise-combeaud-editions-actes

  2. « Tu devrais développer un peu plus le sujet, pour ceux qui imaginent que la vie des animaux à la SPA est un rêve. »

    Ça fait partie du « Cauchemar de Dickens », bien sûr, Hulot et cette journaliste n’en ont pas parlé et ne le feront jamais…

    • « Ça fait partie du « Cauchemar de Dickens » : Mais si quelqu’un passe sur ton site, il manque le petit truc qui va pousser la personne à acheter ton livre. Le petit développement qui va faire qu’elle va se dire « zut, ce n’est pas ce que je crois. Il faut que j’en sache plus, je vais acheter le bouquin. »
      Personnellement, ce que je lis ne m’incite pas à acheter un livre.
      Tu vois ce que je veux dire ?

      J’ai fini de lire le pdf du « Cauchemar de Dickens. » J’y ai appris beaucoup de choses. C’est très à charge. L’alcool, les oreilles…….quelle horreur ! Jamais je n’aurais imaginé de telles choses.

      • Cela me prend bcp de mon temps et de mon énergie à faire des recherches et d’écrire – et, non, je ne peux pas en même temps faire la promo de mes livres – c’est un tout autre métier que celui de l’écriture. De plus, les auteurs ne sont pas tjs les meilleurs « vendeurs » de leurs propres livres (les émissions littéraires ne marchent pas à la tv aussi à cause du fait que les écrivains sont de piètres « showmen » ou trop introvertis pour savoir ou avoir envie de « vendre » leur livre (c’est un peu mon cas, je l’avoue).

        Encore une fois, c’est un autre métier et il s’appelle « attachée de presse ». Maintenant, si tu veux te porter volontaire et devenir mon attachée de presse, je suis ok avec cela 😉

        Le livre n’est pas à charge, il ne fait que mettre en lumière des faits documentés (sourcés). Les références que tu cites proviennent d’une revue sur l’élevage, justement (pour ce qui est de l’alcool et la manière dont les petites races, entre autres, ont été « fabriquées »).

        A l’époque, 19 eme siècle , début 20eme siècle, le politiquement correct et la langue de bois n’existaient pas. Ceci explique pourquoi tu as lu le livre avec la sensation d’en prendre plein la face. On n’a plus l’habitude, aujourd’hui.

        En général, je conseille de lire le livre deux fois, pour bien digérer toutes les informations qu’il fourmille; malheureusement, les gens ne liront pas même une première fois.

  3. Je ne doute pas un instant que cela te prenne du temps et de l’énergie, mais quelques lignes en plus donnant envie d’en savoir +plus+, surtout si tu veux vivre (un peu) de tes bouquins.
    J’ai bien lu et vu que tu citais tes sources et noms de revues. Je relirai, à l’occasion.

    « Attachée de presse » je veux bien, mais j’sais point. Et je ne compte plus sur mes contacts.

    • Tous mes livres sont accompagnés de ce que l’on nomme un texte de quatrième de couverture. C’est le cas aussi pour « Le cauchemar de Dickens ».

      De plus, la vente d’un livre ne rapporte rien à la base à un écrivain, dans le sens qu’il cède d’abord ses droits à un éditeur qui lui reverse 8% de la vente. Encore faut-il que la vente dépasse un certain nombre de copies. En général, moins de 500 copies, et l’écrivain ne touche rien. Pas non plus d’avance sur publication. En résumé, la vaste majorité des écrivains ne vivent pas de leurs écrits.

      Mais, au delà du travail de l’attachée de presse, c’est le bouche à oreille des lecteurs qui fait le succès d’un livre. Or, quand des gens m’écrivent pour me dire qu’ils ont bcp apprécié la lecture d’un de mes livres parce qu’ils ont appris pleins de choses et que cela leur a ouvert un champ de réflexions qu’ils n’avaient pas jusque là, je leur demande d’en parler à leur entourage. Ils me répondent qu’ils ne voient pas qui d’autre, parmi les gens qu’ils connaissent, qui puisse être aussi intéressé par la lecture de mes livres : » bah, ça ne les intéresse pas »…

      Si mes propres lecteurs ne sont déjà pas convaincus que cela vaut la peine de parler de mes livres à leur entourage, alors qui d’autre le fera ? Parler d’un livre, c’est, par exemple, publier une « critique » (expliquer ce que l’on ressent, ce que l’on a appris, etc) d’un livre sur un blog, forum, etc. Quelques personnes l’ont fait, très peu – cela doit se compter sur les doigts d’une main. Or, c’est bien plus efficace quand un lecteur parle d’un livre à sa communauté plutôt qu’un écrivain fasse sa promo comme ça, dans le vide… J’ai l’impression d’enfoncer des portes ouvertes en écrivant cela, mais, cela ne semble pourtant pas évident à tout le monde !

  4. « La première cible de toute propagande, les enfants, bien sûr  » Totalement d’accord !
    La deuxième cible : les femmes !!

    Mais a l’heure actuelle, nous sommes toutes et tous ciblés. Certains résistent, d’autres pas.

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